Dans un monde qui va trop vite, on finit souvent par s’éparpiller. On veut bien manger, être un parent présent, rester en forme, performer au boulot… mais sans boussole, on s’épuise.
Dans cet épisode hors-série, on remet les pendules à l’heure. On parle de nutrition sans dogme, de parentalité sans culpabilité, de performance sans surchauffe. Loin des discours marketing ou des conseils creux, tu trouveras ici des repères solides pour faire des choix alignés, utiles et durables.
Pas de recette miracle. Juste du concret, du bon sens, et une vraie vision de ce qui compte vraiment.
00:00 – Manger sainement à petit prix, densité nutritionnelle
Est-ce que tu as des astuces pour manger sainement et à petit prix ?
Oui. Je recommande de miser sur les aliments bruts, pas transformés, de saison. Acheter un poulet entier ou des sardines entières est souvent plus rentable et plus nutritif que des produits transformés. Les abats sont aussi très denses nutritionnellement et peu chers, si on dépasse le blocage psychologique.
Tu parles souvent de densité nutritionnelle. Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
La densité nutritionnelle, c’est la quantité de vitamines et minéraux par calorie. On mange souvent des calories vides. Moi, je privilégie les aliments riches en micronutriments, souvent d’origine animale (abats, œufs, poissons gras, viande rouge). Ces aliments nourrissent vraiment le corps.
15:00 – Apports en protéines, cholestérol, génétique et alimentation
Quels sont tes apports en protéines ?
Je mange principalement des protéines animales : sardines, œufs, fromages de chèvre ou brebis, et 200 à 300g de viande le soir. Je suis autour de 120 à 150g de protéines par jour pour 80 kg, ce qui fait entre 1,5 et 1,9g/kg.
Je mange animal based et mon cholestérol LDL a explosé. C’est grave ?
Pas forcément. Il faut regarder le contexte global : si les triglycérides sont bas, la CRP aussi, et que le HDL est bon, ce n’est pas un souci. Ce sont les LDL oxydés et les petits LDL denses qui sont problématiques, pas le chiffre brut.
As-tu adapté ton alimentation à ton génotype ?
Oui, j’ai suivi une formation ADN Decode. J’en ai conclu que j’étais plus adapté à une alimentation de type chasseur-cueilleur. Je privilégie donc les lipides et réduis les glucides. Beaucoup de gens mangent trop de glucides au regard de leur mode de vie sédentaire.
30:00 – Approche scientifique, enfants, parentalité et alimentation
Comment faire le tri dans les infos contradictoires sur la nutrition ?
Il faut rester humble. Je crois à une approche systémique, pas réductionniste. Mieux vaut revenir à des aliments ancestraux que notre corps reconnaît, plutôt que suivre des dogmes ou des tendances.
Que donnes-tu à tes enfants ?
Ils mangent comme moi : des protéines, des légumes de saison, pas de goûter, pas de jus de fruits ni de produits ultra-transformés. Leur appétit est régulé naturellement. Je ne leur impose pas d’interdits, je leur transmets de la compréhension et de l’autonomie.
Comment les encourages-tu à bouger ?
Je ne les pousse pas, je montre l’exemple. Elles ont toujours vu leur père actif, donc elles reproduisent. Je rends les balades ludiques : chasse au trésor, traces d’animaux… L’objectif doit être fun.
45:00 – Éducation, transmission, paternité
Que penses-tu du système scolaire ?
Ma fille est à l’école classique. On a envisagé Montessori mais c’était très cher. On reste ouverts à d’autres formats. Le plus important, c’est le plaisir d’apprendre, les bons enseignants et l’équilibre.
Comment cultiver la valeur de l’effort chez ses enfants ?
Par l’exemple. Les enfants apprennent en nous observant. On fait des expériences marquantes en nature : bivouacs, randos… Ce sont des souvenirs forts qui leur montrent que le bonheur vient parfois d’un effort long.
Quelle est la place de ta femme ?
On forme une équipe. On se complète énormément. Chacun agit selon ses talents et sa personnalité. On ne cherche pas à tout partager à égalité, mais à contribuer au mieux à notre organisme familial.
La paternité a-t-elle changé tes priorités ?
Oui. Elle m’a donné un sens plus profond. Je vis moins pour moi. Mes filles m’apportent un équilibre émotionnel, un ancrage, une motivation. Et paradoxalement, je suis plus performant depuis que je suis père.
1:00:00 – Productivité, équilibre, performance
Comment être apaisé quand on n’a pas coché toutes les cases de sa journée ?
J’ai longtemps été obsédé par la productivité. Aujourd’hui, je valorise davantage les temps creux, les moments où je fais moins. Je fais confiance à mon intuition, à mon énergie du jour. Je suis plus fluide, plus vivant.
Comment évites-tu le burn-out ?
Je vois ma vie comme un puzzle harmonieux. Le sport, le temps avec mes enfants, mes lectures, mes réflexions… tout est lié. Je ne cloisonne pas. Mes temps de sport nourrissent mes idées, mes temps de famille m’apaisent.
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